Commandité par Emmanuel Marcon, Axelle Lemaire et George Osborne, chancellier de l’Echiquier, ce rapport vise notamment les objectifs suivant :
- renforcer les collaborations entre entités publiques françaises et britanniques sur l’ouverture des données publiques et sur l’amélioration des services publics grâce aux données ;
- mieux accompagner les entreprises (notamment les PME) dans l’exploitation des données publiques et privés, afin de renforcer leur compétitivité ;
- promouvoir la culture des données et des compétences en sciences des données ; dans le secteur public comme dans le secteur privé ;
- créer des conditions favorables au développement d’un écosystème de l’économie de la donnée, en renforçant notamment la confiance des utilisateurs et des entreprises.
Composé d’experts français et britanniques issus du secteur privé et du milieu universitaire, le groupe de travail a identifié plus de 70 coopérations concrètes possibles, qui ont été triées, filtrées et agrégées pour proposer une stratégie cohérente, reposant sur quatre axes :
- Stimuler l’innovation par les donnée, notamment grâce à de grands défis (« Moonshot ») et à la densification des rencontres et des programmes d’échange entre les écosystèmes d’innovation français et britannique, pour partager les bonnes pratiques et étendre les réseaux des startups entre les deux pays.
- Etablir de nouvelles infrastructures de données: les données deviennent de plus en plus les infrastructures indispensables à l’économie. Leur qualité, leur accessibilité, notamment via de nouvelles interfaces de programmation (API) deviennent critiques. Il sera indispensable d’investir dans la création de registres de données de référence et de poursuivre les investissements dans des programmes d’identification électronique.
- Diffuser les compétences et les connaissances en matière de données: outre le manque préoccupant de datascientists à l’échelle de toute l’Europe, la culture de la donnée est devenue essentielle aux décideurs privés et publics et à de nombreux métiers. La massification de l’éducation à la donnée, au-delà des seuls ingénieurs en datasciences, est un enjeu prioritaire.
- Confiance et accroissement du « pouvoir agir »: la puissance d’action libérée par les données numériques et les nouvelles capacités de traitement doit être mise au service de l’innovation et d’une plus grande autonomie des citoyens. La taskforce propose plusieurs axes de recherche et d’expérimentation, par exemple, autour de la portabilité des données et de la transparence des algorithmes.
La révolution de la donnée ouvre une phase de recomposition économique majeure face à laquelle les politiques publiques doivent évoluer. Nos deux communautés sont capables, en unissant leurs efforts, de créer l’un des principaux hotspots mondiaux en matière d’économie de la donnée, quelle que soit l’actualité de la politique européenne.
En savoir plus :
[:en]Henri Verdier, French State Chief Data Officer, and Sir Nigel Shabolt, co-chair of the Open Data institute, co-presidents of the France UK Taskforce on the data economy, presented today the report “Data Driven Growth: Innovation, Infrastructure, Skills and Empowerment in the Digital Age” at the Open Data Institute in the presence of Axelle Lemaire, French Secretary of State on Digital Affairs and Ed Vaizey, UK Minister of Culture and Digital Economy.Commissioned by Emmanuel Macron, Axelle Lemaire and George Osborne, Chancellor of the Exchequer, this report aims to:
- Strengthen collaboration between UK and French public bodies on open data, and improving the delivery, quality and nature of public services through data;
- Encourage businesses (especially SMEs) to exploit public and private data in order to strengthen their competitiveness;
- Promote data and data science skills in the public and private sector;
- Create the conditions for a thriving data economy ecosystem, in particular building trust in citizens and businesses around data exploitation;
The taskforce, composed by France and UK experts from both the private sector and academia, identified no less than 70 possible areas of joint work, that were aggregated and filtered to achieve a coherent strategic framework around four axes:
- Stimulate data innovation, through grand challenges (“Moonshot”) and the promotion of collaboration and exchange programs between the French and the British innovation ecosystems in order to share best practices and extend start up networks between the two countries.
- Establish new data infrastructures: data is becoming increasingly crucial for the economy. Data quality, data accessibility – through API’s, for instance – is becoming critical. Both countries have to invest in the creation of core data registers and continue to invest in e-identification schemes.
- Diffuse data literacy and skills, apart from the very problematic general shortage of data scientists in Europe, data culture has become especially important for private and public decision-makers and for many different professions. The vulgarisation of data education, beyond data science engineers, has become a priority.
- Trust and empowerment: the power released by data and new processing capacities has to feed into innovation and greater citizen autonomy. The taskforce proposes various research and experimentation actions, for instance around data portability and algorithm transparency.
The data revolution opens up a major phase of economic disruption that asks for an evolution of public policies. Our two countries, working together, can create one of the world’s foremost data driven environments, whatever the context of European politics.
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