Au-delà du format de mise à disposition, la granularité des données est apparue fondamentale : disposer de données sur à l’échelle la plus fine possible et sur des temporalités longues est une attente forte. Dans un champ où les politiques publiques sont de plus en plus portées par les collectivités locales, il apparaît également nécessaire d’organiser la collecte et la remontée des données. D’ailleurs, si le secteur souffre du manque de données collectées et si les attentes des acteurs sont souvent difficiles à satisfaire par manque de recensement, de nouveaux systèmes d’information récemment développés ou en cours de développement devraient permettre des progrès importants (par exemple, sur le parc social et la demande de logement social). Le groupe souligne la nécessité de penser l’ouverture des données dès la conception des systèmes d’information (par exemple, pour le futur registre des copropriétés, ou pour le carnet numérique du logement). Enfin, l’enjeu de l’anonymisation appelle à trouver des solutions de traitement des données qui ne soient pas coûteuses. Cette anonymisation pourrait constituer un axe de coopération avec l’Administrateur général des données.
Ainsi, les travaux du groupe constituent avant tout un point d’étape, qu’il conviendra de prolonger sous des formes diverses. En attendant, nous vous invitons à télécharger le rapport, disponible sur la plateforme data.gouv.fr.
Ces travaux ont également permis de compléter la cartographie des données publiques en matière de logement établie en juin 2014 par le CGEDD et l’Inspection générale de l’INSEE dans le cadre du « Rapport sur l’organisation du service statistique dans le domaine du logement »: ce nouveau fichier enrichi est disponible ici.[:]